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Automobile : Hyundai présente un nouveau projet industriel à l’Algérie

Automobile : Hyundai présente un nouveau projet industriel à l’Algérie

Par Alexandr Blinov - stock.adobe.com
Hyundai.

Hyundai veut revenir en Algérie avec un nouveau projet industriel. Le géant automobile coréen de l’automobile a présenté, lundi 8 juillet, au ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, une proposition d’une nouvelle usine de fabrication de voitures en Algérie.

Le projet a été présenté à Ali Aoun par une délégation comprenant de hauts responsables de Hyundai, mené par Tarek Mosaab, responsable pour la région Mena du géant coréen, et de l’Entreprise commerciale omanaise (OTE Group), a indiqué le ministère dans un communiqué.

La délégation a présenté un projet qui « prendra en compte, dès le départ, la création d’une ligne de construction de carrosseries et d’une ligne de peinture automobile. », selon le communiqué.

Concrètement, Hyundai propose à l’Algérie la mise en place d’une usine de fabrication de « trois modèles de voitures touristiques de sa marque », en plus de « deux types de véhicules utilitaires, voire même des véhicules électriques ».

De son côté, et concernant le choix du terrain où sera implantée la future usine algérienne du constructeur sud-coréenne, le ministre a demandé aux dirigeants de Hyundai d’ « accélérer l’enregistrement sur la plateforme numérique dédiée à cet effet dans les plus brefs délais à l’effet de concrétiser ce projet », selon le communiqué. Cela, signifie-t-il que l’unité d’assemblage de Tiaret est définitivement abandonnée ?

Hyundai propose à l’Algérie une nouvelle usine de fabrication de voitures

Le 12 mai, lors de son intervention au Forum El Moudjahid, le ministre Ali Aoun a dit que toutes les unités de montage de voitures installées avant 2020, à part celle de Renault, étaient de « simples hangars ».

Hyundai faisait partie des constructeurs de voitures qui étaient fortement présents sur le marché algérien.

Arrivé dans le pays au début des années 2000, il a pleinement profité de l’ouverture du marché automobile local à l’importation des véhicules, y devenant rapidement un leader grâce à des voitures robustes et bon marché.

Distribué par une filiale du groupe Cevital, il a réussi à conquérir la clientèle algérienne. Son modèle Accent est devenu l’un des plus populaires du pays.

En 2017, il a lancé avec le groupe privé Tahkout une usine de montage à Tiaret, d’une capacité de 100.000 véhicules par an.

Cette unité n’a pas survécu à la grande opération anti-corruption lancée par les autorités algériennes après la démission du président Abdelaziz Bouteflika en avril 2019, sous la pression du Hirak populaire.

Son propriétaire Mahieddine Tahkout a été arrêté et lourdement condamné, l’usine a été fermée et le groupe Tahkout démantelé. Depuis 2020, l’unité Hyundai, comme l’ensemble des usines d’assemblage de voitures lancées en Algérie entre 2014 et 2019, est à l’arrêt.

En mars 2023, l’Algérie a rouvert son marché automobile aux importations en octroyant des agréments à Fiat et à Opel du groupe franco-italo-américain Stellantis et le Chinois JAC.

La marque a aussitôt lancé la construction d’une usine d’assemblage à Tafraoui près d’Oran. Entrée en production en décembre 2023, elle devrait produire 90.000 véhicules par an. Fiat est le plus grand bénéficiaire de la réouverture du marché aux importations.

En 2023, Fiat Algérie a importé 90.000 voitures alors que les importations algériennes de véhicules n’ont pas dépassé 160.000 unités entre mars 2023 et avril 2024.

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